Mai 2018 - Biennale de Dakar

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Aux abords du centre-ville de Dakar, la Médina est une enclave aux infrastructures vétustes abritant un microcosme humain auto-suffisant, point de rencontre entre différentes classes sociales, lieu vital de convergence culturelle. C’est un corps au souffle régulier dont les familles sont le cœur, les rues sont les artères, la discussion son oxygène. 

Dans ce contexte, la réalité spatiale évolue plus rapidement que ne le permettent les capacités d’adaptation humaines, l’énergie spirituelle se retrouve canalisée dans une grande cohésion sociale et religieuse, agissant comme un conducteur qui décloisonne les idéaux de normalité et expose les images de la folie.

Dakar Brut est un regard croisé sur la « folie » de cette réalité. En partie défini par plusieurs nuances d’ « Art Brut », ce sujet est ici regroupé dans sa fragmentation, en partant de manifestations dites artistiques de la folie, et en suivant l’image du mot « Brut » et de ses multiples expressions. 

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Sous le commissariat de Theo Petroni, Mamadou Boye Diallo, Aurora Martinez.